"Bonnet bambou, oui ou non?": 4 erreurs de débutante à éviter !

Notre créatrice Wendy témoigne : « Je suis une battante, et je peux donc me montrer assez têtue. Lorsque j’ai commencé à perdre mes cheveux à la suite d’une chimiothérapie, j’ai décidé de me lancer dans ma propre quête de couvre-chefs trendy. Résultat ? Je me suis procurée une flopée de foulards et de bonnets dont plus de la moitié a fini dans mon armoire parce que trop chauds, trop durs, trop banals… Voilà pourquoi je tiens à partager avec vous mes erreurs de débutante, pour vous aider à éviter les mêmes faux pas. » 

Erreur 1 : Je refusais de me rendre dans une boutique spécialisée

Je n’osais pas vraiment pousser la porte d’un coiffeur spécialisé pour l’achat de foulards et de bonnets. J’avais peur de plonger dans un univers de maladie. Non non, fière comme j’étais, j’allais me débrouiller toute seule ! Je me suis donc orientée vers les magasins normaux. Mais je n’y trouvais que des bonnets d’extérieur, dans des matières bien trop chaudes pour pouvoir porter longtemps à l’intérieur. De plus, ces bonnets ne me couvraient pas suffisamment le cou, alors que c’est essentiel quand on cherche à camoufler l’alopécie.

Morale de l’histoire : osez faire le pas vers les foulards et bonnets spécialement conçus pour les patients en chimiothérapie, même si vous cherchez à limiter la place qu’occupe la maladie dans votre vie. Heureusement, le choix en ligne s’est fortement élargi ces dernières années, et Internet est un outil très accessible (tout comme les prix que l’on y trouve !).

rosette la vedette

Erreur 2 : J’achetais des foulards et des bonnets avec des coutures intérieures apparentes

Autre inconvénient de mes « bonnets ordinaires » : ils n’étaient pas conçus pour une peau nue. Ils présentaient en effet des coutures normales à l’intérieur, qui frottaient et finissaient par m’irriter sérieusement le cuir chevelu. Alors que, pendant une chimio, les irritations et petites blessures de tout genre sont à éviter autant que possible.

Même la finition des petits foulards de chimio que j’ai fini par acheter manquait souvent de douceur. Quand mon rêve d’une propre collection a commencé à prendre forme, une évidence s’est vite imposée : mes foulards et turbans chimio seraient libres de toute couture, élastique et bande velcro gênants. Telle est d’ailleurs aujourd’hui la marque de fabrique de Rosette la Vedette. 

rosette la vedette

Erreur 3 : J’optais pour le bambou et la soie

Tout le monde me conseillait de porter des bonnets en bambou, une matière douce, respirante et naturelle. Et c’est vrai ! Mais j’ai vite découvert un très grand inconvénient des bonnets en bambou : ils se « relâchent » quand on les porte trop souvent. Certes, un lavage permettait de resserrer un peu le tissu, mais ce n’était jamais que de courte durée. Dommage, car le prix de ces bonnets en bambou n’est pas négligeable… La soie fut également vite écartée : je me nouais parfois, pour varier, un long foulard en soie sur la tête, pour constater que mes jolis foulards en soie étaient trop lisses pour rester en place.

C’est pourquoi j’ai choisi une viscose élastique pour la confection de mes foulards et bonnets de chimio. Il s’agit d’un tissu extensible d’une grande douceur qui conserve longtemps son élasticité. Mais, direz-vous, c’est une matière synthétique, est-elle donc assez respirante ? Malentendu ! La viscose est une matière semi-synthétique : c’est une fibre produite artificiellement à partir d’une matière première naturelle qui est tout aussi agréable au toucher que le coton. Pourquoi, dès lors, ne pas opter pour le coton ? Parce qu’au fil des lavages, la viscose conserve sa douceur plus longtemps que le coton ! 

Erreur 4 : Ne voulant pas prendre de risques, j’optais pour le noir et le gris

Depuis ma chimiothérapie, je ne porte quasiment plus de noir. Avant, par contre, c’était ma couleur de choix. Il me semblait logique de renflouer ma garde-robe de quelques bons basiques : des foulards et bonnets dans les tons noir et gris. Je me disais qu’ils seraient faciles à assortir et, surtout, pas trop voyants. Mais très vite, la fatigue s’est installée et mon teint est devenu pâle. Tout ce noir ne faisait qu’accentuer les cernes qui se dessinaient sous mes yeux. Jusqu’au jour où je me suis mise à porter du fuchsia et du vert aqua. A l’hôpital, les compliments fusaient de partout !

Conclusion : n’ayez pas peur de renoncer aux couleurs sûres et sobres que vous avez peut-être l’habitude de porter. Lors d’une chimiothérapie, les couleurs claires illuminent non seulement votre visage mais également votre esprit. Vous gagnez en élégance et en énergie. Vous préférez malgré tout les basiques sobres ? Agrémentez-les de boucles d’oreilles assorties ou d’un foulard haut en couleur.

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