Tine (33 ans) vit avec l’alopécie areata depuis son enfance, une maladie qui provoque une perte partielle des cheveux. Depuis la trentaine, elle porte une perruque qu’elle alterne avec nos bonnets doux. Pour Rosette la Vedette, elle partage ses réflexions, ses doutes, ses incertitudes, mais surtout ses conseils d’experte du vécu. De quoi vous aider à trouver une perruque qui vous va parfaitement et dans laquelle vous vous sentez bien.

Tine est maman de deux garçons. La journée, elle porte une perruque, et le soir elle ne jure que par les bonnets Rosette la Vedette. Vous la connaissez peut-être déjà : elle a posé comme modèle occasionnel pour nos nouvelles collections.

Nous avons été tellement impressionnés par son charisme et son assurance que nous lui avons demandé de partager ses meilleurs conseils et astuces. Non pas parce que nous pensons que toute personne atteinte d’alopécie doit absolument porter une perruque, un bonnet ou un foulard. Mais si vous faites ce choix, il est précieux de bénéficier de l’expérience de quelqu’un qui sait de quoi il parle.

« Google-le » : un début difficile

« Depuis mes 5 ans, je souffre d’alopécie. Enfant, je portais toujours des casquettes ou des bonnets pour cacher mes plaques chauves. Vers 24 ans, mes cheveux avaient repoussé, mais à 30 ans ils sont tombés totalement en peu de temps. Pour une jeune femme, c’est très dur. Sortir sans cheveux était impensable pour moi. Quand j’ai demandé conseil à ma dermatologue, elle m’a simplement donné une attestation pour obtenir un remboursement d’une perruque. Et quand j’ai voulu savoir à quelles adresses me rendre, elle m’a répondu : “Googlez-le.” »

Avec des hauts et des bas

« À ce moment-là, je me suis sentie très seule. Grâce à Google, j’ai trouvé un magasin de perruques. J’y ai acheté une pièce capillaire — mes cheveux n’étaient pas encore totalement tombés — mais j’ai vite déchanté. C’était des fibres synthétiques qui, après un seul lavage, sont devenues rêches et emmêlées. »

Par la suite, Tine a visité plusieurs adresses spécialisées dans les perruques et chevelures. Après une longue quête et beaucoup d’hésitations, elle a trouvé son bonheur chez Het Haarhuis à Oostakker (BE). « Malheureusement, la durée de vie d’une perruque ne dépasse pas 1,5 an. J’ai donc déjà dû en acheter une autre, avec laquelle je suis moins satisfaite. » C’est de cette expérience que Tine tire ses 6 conseils personnels.

Les 6 conseils personnels de Tine pour choisir une perruque en cas d’alopécie

Conseil 1 : Apportez une photo de vous

Si vous avez une photo de vous avec vos cheveux, emmenez-la. Cela aide le conseiller à comprendre ce à quoi vous êtes habituée. Les changements trop radicaux ne sont pas toujours adaptés. Moi, j’avais des cheveux très fins, et la plupart des perruques avaient trop de volume pour moi.

Conseil 2 : Préférez les cheveux naturels pour plus de réalisme

Cheveux synthétiques ou naturels ? Question de goût. Le synthétique coûte moins cher, mais je préfère le cheveu naturel, plus authentique à mon sens. Cela reste personnel : de l’extérieur, on ne voit pas toujours la différence.

Conseil 3 : Essayez la perruque avec plusieurs tenues

Vous hésitez entre plusieurs modèles ? Demandez si vous pouvez les essayer à la maison, en les associant à différents styles : tenue de fête, casual, etc.

Conseil 4 : Vérifiez les possibilités de coiffage

Vous choisissez une chevelure longue ou mi-longue ? Vérifiez si vous pouvez la mettre en queue de cheval, avec des pinces, et si vous vous sentez bien ainsi. J’ai acheté une perruque mi-longue dégradée : en queue de cheval, cela ne rend pas naturel, la ligne frontale ne tient pas. Résultat : mes cheveux tombent dans mes yeux, ils deviennent vite gras. Très embêtant ! Avec ma perruque précédente, je pouvais varier les coiffures.

Conseil 5 : Suivez votre intuition

Ne vous laissez pas influencer par des vendeurs insistants, ni trop par vos proches. Seule vous pouvez ressentir ce que la perruque vous apporte. Si vous avez un doute, ne l’achetez pas. La bonne perruque vous fait sentir immédiatement confiante, belle, à l’aise… C’est un peu comme une robe de mariée : avec la bonne, on se dit tout de suite “oui, c’est celle-là !”.

Conseil 6 : Ne vous précipitez pas

Une perruque de qualité en cheveux naturels coûte entre 1 800 et 3 000 €. En Belgique, l’assurance rembourse 180 € tous les deux ans pour l’alopécie. En moyenne, une perruque se porte 1 à 1,5 an. Ce n’est pas une décision à prendre à la légère.

Le saviez-vous ? Une perruque doit être lavée régulièrement

« Une perruque en cheveux naturels doit être lavée toutes les 3 à 4 semaines. Avant, Annick de Het Haarhuis le faisait pour moi. Maintenant, je le fais moi-même : elle m’a appris la technique. Ma nouvelle perruque, plus courte, graisse plus vite et je dois la laver toutes les deux semaines. C’est dommage, car cela l’abîme davantage. Je la confie encore parfois à Annick pour un soin nourrissant et une retouche de pigments, afin d’éviter que la couleur ne s’altère. »

 

Curieuse de découvrir les astuces de Tine pour ses cils et sourcils ?

Envie de savoir comment Tine a retrouvé de beaux sourcils et cils malgré l’alopécie ? Lisez aussi notre article « Alopécie ? Inspirez-vous du parcours de Tine à la recherche de beaux cils et sourcils », où elle partage ses astuces beauté personnelles.