Lorsqu’un(e) ami(e) reçoit un diagnostic de cancer, il est normal de se sentir un peu perdu face à la meilleure façon de réagir. Par peur de dire quelque chose de maladroit, vous pourriez éviter le sujet. Ou bien vous inondez votre ami(e) de conseils non sollicités mais bien intentionnés. À partir de notre propre expérience, voici quelques conseils sur ce qui aide vraiment… et ce qui n’aide pas du tout.
Do’s : ce qui est vraiment utile à votre ami(e) atteint(e) d’un cancer
- Envoyez régulièrement un petit message. Par SMS, e-mail ou téléphone, vous montrez que vous pensez à lui/elle, que vous êtes présent(e) et que vous partagez son épreuve.
- Proposez une aide concrète et pratique. Allez chercher les enfants à l’école, apportez un plat réconfortant fait maison, ou proposez de faire les courses. Ne restez pas sur le vague “dis-moi si je peux faire quelque chose” : agissez vraiment.
- Prévoyez une activité agréable ensemble. Aller au cinéma, prendre un café en ville, partager un déjeuner… Une sortie relaxante lors d’une bonne journée aide à se changer les idées et à s’évader un moment du tourbillon de la maladie et des traitements.
- Accompagnez votre ami(e) à l’hôpital ou chez le médecin. Un contrôle ou un traitement est toujours stressant. Être accompagné peut rassurer. Demandez éventuellement s’il/elle souhaite que vous entriez aussi dans le cabinet.
Don’ts : ce qu’il vaut mieux éviter quand un(e) ami(e) a un cancer
- N’ignorez pas le diagnostic. Et surtout, ne vous éloignez pas de votre ami(e) à cause de la maladie. Si le sujet vous met mal à l’aise, dites-le simplement. Commencez par : “Je ne sais pas quoi dire, mais…” Cela enlève la gêne.
- N’offrez pas de conseils médicaux non sollicités. Vous n’êtes pas médecin, mais ami(e). Même les comparaisons bienveillantes avec une tante ou un cousin qui a eu un cancer n’aident pas vraiment. Laissez la partie médicale aux professionnels.
- Ne traitez pas votre ami(e) autrement qu’avant. La pitié n’aide personne. Bien sûr, soyez compréhensif(ve) et attentif(ve). Mais si vous aviez l’habitude de beaucoup rire et plaisanter ensemble, continuez à le faire après le diagnostic. Derrière la maladie, c’est toujours la même personne.
- Ne minimisez pas la situation. Une vision positive est précieuse, mais ne balayez pas les peurs et inquiétudes de votre ami(e). Écoutez vraiment et montrez de l’empathie.